Ces 4 semaines de fashion weeks ont beau s'être avérées inégales, voire parfois un brin décevantes, elles ne s'en terminèrent pas moins en apothéose avec un show Louis Vuitton orchestré d'une main de maître par un Marc Jacobs au mieux de sa forme...
Rien de tel qu'un peu de démesure pour imprimer durablement une collection sur la rétine des rédactrices de mode et autres cibles à séduire. Un principe parfaitement intégré par Marc Jacobs qui, par le biais d'un décor digne des plus prestigieux palaces parisiens (entre grooms, soubrettes et cages d'ascenseurs dorées), parvint à instaurer une impression de rigueur extrême doublée d'une atmosphère très "porno années 40".
Emergeant de cabines d'ascenseurs en fer forgé, chaussées de bottines et d'escarpins hauts perchés cabrant le pied à son maximum, gainées de serre-tailles sablier et faisant la part belle aux accessoires à forte connotation fétichiste (menottes, casquettes militaires, bottes rétro lacées, micro loups), les Vuitton's girls ne sont alors jamais apparues à ce point porteuses de fantasmes.
Désir, obsession, fétichisme... tels sont les thèmes qui semblent avoir inspiré à Marc Jacobs la présente collection. C'est d'ailleurs après une conversation avec Bernard Arnault au sujet de l'incroyable fascination qu'exercent les sacs à main sur les femmes que le créateur aurait eu l'idée de cette dernière.