2011

  • Chez Paul Smith, les imprimés floraux semblent avoir été empruntés aux kimonos des élégantes Asiatiques d'antan. Cela dit, si la soie, les biais contrastés et le graphisme rappellent bel et bien les tenues de ces dernières, le combishort - des plus actuels - a l'heureuse idée de les sublimer en leur proposant une virée au 21e siècle. Ce faisant, Paul Smith s'évade de la citation premier degré au profit d'une silhouette moderne, au fait des nouvelles influences gouvernant la planète.
  • De son côté, Marc Jacobs n'a que faire de tomber dans la caricature, et semble même y prendre un certain plaisir : c'est en effet une China girl décomplexée du Shanghai des années 20 qui défile sur le podium Louis Vuitton. Cependant, si avec ses cols Mao, ses soies brodées et sa sexyness à fleur de peau, cette aguichante demoiselle séduira sûrement les Occidentales, on est moins sûr de sa popularité auprès des clientes asiatiques, qui y verront sûrement un cruel retour en arrière...
  • Qui mieux que Dries Van Noten - qui depuis toujours dope son travail aux influences exotiques - aurait pu conférer à la tendance china power une consonance parfaitement européenne ? En transformant le kimono en ample robe liquette peinte à la manière d'une estampe chinoise, le créateur belge tisse en effet avec subtilité un lien entre ces différentes cultures, et ce sans léser aucune d'entre elles.





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