Les pompons en fourrure d'Alexander Wang

Portant une attention toute particulière à ses accessoires, Alexander Wang a le chic pour développer chaque saison de nouveaux gimmicks qui les rendront irrésistibles aux yeux des fashionistas. Pour l'hiver 2012, le designer sino-américain s'est ainsi amusé à parer ses créations de mini pompons velus qui, s'ils ne manquent pas de piquant, ne sont néanmoins pas sans rappeler les fameuses queues de renard Louis Vuitton...

En contact permanent avec les "it" girls, Alexander Wang semble s'être donné comme mission de combler le moindre de leurs désirs. C'est ainsi qu'il n'hésite pas à rééditer régulièrement certains détails de sa maroquinerie (tels les studs), sachant qu'en dépit d'être "déjà vus", ceux-ci séduisent toujours massivement sa clientèle, ou qu'il se met subitement à parer ses belles de fourrure, cette dernière étant plus que jamais en vogue au sein de la hype...

Autrement dit, Alexander Wang est un homme qui sait s'adapter aux envies de sa cible, et tant pis si la critique le juge redondant ou légèrement opportuniste. Se matérialisant sous la forme de porte-clefs évoquant des micro queues de renard (que l'on peut clipper aussi bien sur une pochette qu'à l'arrière d'un escarpin), sa dernière "trouvaille" en matière d'accessoires prouve d'ailleurs à quel point le jeune créateur ne s'embarrasse pas d'états d'âme lorsqu'il s'agit de concevoir ses must have.

Plutôt que de prendre des risques, Wang préfère en effet emprunter le sillon déjà tracé par d'autres et développer un concept ayant récemment fait mouche au coeur de la fashion sphère. Pour l'automne/hiver 2011-2012, il n'hésite ainsi pas à reprendre le point fort de la maroquinerie Louis Vuitton de l'été 2010 : la queue de renard amovible.

Déclinée en micro format et travaillée en ton sur ton avec les accessoires qu'elle accompagne, cette fantaisie warmy - aussi copiée/collée soit-elle - ne manquera pas d'affoler dès la rentrée les Wang addicts. On aurait cependant aimé que le chouchou des new-yorkaises fasse preuve d'un peu plus d'éthique professionnelle...